Question-réponse
Vérifié le 10/07/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice Lors d'un procès devant une juridiction <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R50606">judiciaire</a> ou <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R50605">administrative</a>, vous pouvez contester la loi qui est appliquée si vous estimez qu'elle est contraire aux droits et libertés garantis par la Constitution. Vous pouvez poser une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) avant que l'affaire ne soit jugée. Si toutes les conditions sont réunies, c'est le Conseil constitutionnel qui va examiner la loi contestée et décider si elle ne doit plus être appliquée. Une partie à un procès peut poser une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) à tout moment de la procédure. La QPC peut être posée en première instance, en appel, en cassation (ou en Conseil d’État). Plusieurs étapes doivent être franchies avant que le Conseil constitutionnel puisse être saisi. Il est impossible de le saisir directement. Il peut y avoir 3 étapes ou seulement les 2 dernières étapes. 1<Exposant>ère</Exposant> étape : lorsque le juge de première instance (tribunal judiciaire ou tribunal administratif) ou le juge d'appel (cour d'appel ou cour administrative d'appel) reçoit une QPC, il fait un premier contrôle. Deux choix sont possibles : 2<Exposant>ème</Exposant> étape : lorsque la Cour de cassation ou le Conseil d’État reçoit une QPC, il y a un 2ème contrôle. Deux choix sont possibles : 3<Exposant>ème</Exposant> étape : lorsque le Conseil constitutionnel reçoit une QPC, deux choix sont possibles :
La question prioritaire de constitutionnalité (QPC)
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La question prioritaire de constitutionnalité
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